Abidjan, Côte d’Ivoire – 22 mai 2025 – Alors que la situation à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso semblerait se compliquer, une interrogation s’impose : les deux nations pourraient-elles envisager un renforcement de leur coopération sécuritaire afin d’éviter une escalade diplomatique ?
Si les informations sur l’arrestation de plusieurs individus, dont des militaires burkinabè et un ex-instructeur tchèque de Doropo-Téhini-Kafolo, sont avérées, cet événement mettrait en lumière les défis liés à la surveillance des frontières.
Il s’inscrirait dans un contexte où des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) burkinabè auraient été interpellés précédemment en territoire ivoirien en possession d’armes et d’équipements de communication sans autorisation.
Dans ce cadre, les gouvernements des deux pays pourraient être amenés à intensifier les discussions sur la gestion des frontières.
Il n’est pas exclu que des négociations discrètes aient déjà été amorcées afin de clarifier les règles de franchissement et éviter de nouveaux incidents.
La question d’une coopération militaire accrue et d’un partage d’informations stratégiques pourrait alors devenir un enjeu central.
Au-delà des aspects sécuritaires, cette situation pourrait aussi soulever des interrogations sur l’évolution des relations diplomatiques entre Abidjan et Ouagadougou.
Si des mécanismes de dialogue et de coordination venaient à être mis en place, cela pourrait contribuer à la préservation des relations bilatérales.
Alors que les enquêtes se poursuivraient, la stabilité régionale dépendrait probablement de la capacité des deux nations à trouver un terrain d’entente et à renforcer leur collaboration en matière de sécurité. Il reste à voir comment cette dynamique évoluera dans les prochains jours.
Guy Roland