Abidjan, le 13 décembre 2024 – La quatrième édition du Festival National de l’Afrique (FENA) s’est clôturée en beauté ce jeudi au Palais des sports de Treichville, avec un focus particulier sur la « Jeunesse et culture ». Cet événement phare a attiré un large public ainsi que des personnalités éminentes, illustrant l’importance de l’innovation et de la transmission des richesses culturelles africaines.
Une plateforme pour l’innovation des jeunes
Le festival a été une véritable vitrine pour la jeunesse africaine, offrant une plateforme d’expression et de créativité. Les jeunes ont présenté des projets innovants qui marient tradition et modernité, témoignant de leur capacité à réinventer les pratiques culturelles ancestrales. Des danses traditionnelles revisitées, des créations artistiques modernes et des ateliers de fabrication d’instruments de musique ont démontré la vitalité et le dynamisme de la culture africaine chez les nouvelles générations.
Discours inspirants des Leaders
le Premier ministre, dans son discours, a mis en lumière le rôle primordial de la culture dans la formation de l’identité individuelle et collective. Il a exhorté les parents à jouer un rôle actif dans la transmission des valeurs traditionnelles, telles que le respect des aînés et l’amour familial. « La culture donne à chaque homme son identité », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de puiser dans les traditions ancestrales pour forger un avenir solide.
Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, a réaffirmé l’engagement de son ministère à promouvoir la diversité culturelle de la Côte d’Ivoire et à contribuer à l’unité africaine. Elle a souligné que « la culture est porteuse de valeurs » et que son département s’efforce de valoriser les identités multiples et de les inscrire dans le récit de l’Unité africaine.
Appel à l’enseignement des valeurs culturelles
Catherine Assalé, présidente de la Ligue ivoirienne des Secrétaires, a rappelé l’objectif du FENA de sensibiliser la jeunesse à l’importance des valeurs traditionnelles et culturelles. Elle a plaidé pour l’enseignement des us et coutumes des ancêtres dans les écoles et pour l’instauration d’une journée nationale dédiée à la culture, où la tenue traditionnelle serait mise en valeur.
Les défis de la mondialisation
Si le festival a mis en avant les réussites de la jeunesse africaine, il a également abordé les défis de la transmission culturelle face à l’influence croissante des cultures occidentales, à la mondialisation et à l’urbanisation. Les discussions ont porté sur l’urgence de préserver ce patrimoine immatériel et de trouver des solutions pour le transmettre aux générations futures.Vers un avenir culturel enrichi
Le FENA 2024 a été plus qu’un événement festif, il a posé les bases d’une réflexion approfondie sur l’avenir du patrimoine culturel africain. Les autorités, les acteurs culturels, les éducateurs et les familles sont appelés à jouer un rôle crucial pour assurer que les valeurs traditionnelles perdurent et s’enrichissent avec le temps.Cet événement a une fois de plus démontré la richesse et la diversité de la culture africaine, tout en soulignant la nécessité d’innovation et d’adaptation pour les générations futures.
Carlos Alléluia
